Résumé des grands principes :
- L’occupant doit prendre des précautions raisonnables en toute circonstance pour assurer convenablement la sécurité des visiteurs autorisés.
- La survenance d’une chute n’établit pas une présomption de négligence. Il incombe au demandeur de prouver que l’occupant a manqué à la norme de diligence en invoquant un acte ou une omission de sa part.
- L’occupant n’est pas garant de la sécurité des personnes présentes sur les lieux. La responsabilité qui lui incombe n’est pas une « charge écrasante » et est atténuée par l’obligation de la défense d’étayer ses prétentions au moyen d’informations crédibles.
- Une chaussée glissante n’indique pas forcément un manquement à la norme de diligence. Le caractère raisonnable des efforts du défendeur n’est pas jugé en fonction des résultats, mais en fonction de l’ampleur des efforts eux-mêmes.
- Bien qu’un registre des travaux d’entretien hivernal soit utile pour défendre une affaire de chute, d’autres moyens peuvent servir à démontrer le caractère adéquat des efforts déployés, tels que la comparution de témoins.
- La tâche des demandeurs risque d’être ardue s’ils ne peuvent établir la cause de la chute.
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