La COVID-19 touche tous les aspects de notre économie. Les établissements d’enseignement sont fermés. Les commerces de détail, les bars, les restaurants, les hôtels et les entreprises de service ont mis la clé sous la porte ou, dans certains cas, ont sensiblement réduit leurs heures d’ouverture. On déconseille d’emprunter les transports publics. Les chaînes d’approvisionnement sont à l’arrêt.
Autant d’événements qui soulèveront assurément des différends en matière d’assurance et des litiges concernant la validité de la couverture des pertes d’exploitation, en particulier quant à savoir si la pandémie de COVID-19 justifie ou justifiera une telle couverture. De fait, un restaurateur de La Nouvelle-Orléans, en Louisiane, a déjà intenté une action devant un tribunal d’État dans le but d’obtenir une déclaration d’assurabilité à l’égard des pertes engendrées par le coronavirus (Cajun Conti, LLC et autres, c. Certain Underwriters de Lloyd’s London, et autres, Tribunal de district de la paroisse d’Orléans [Louisiane]).
Par ailleurs, un certain nombre de courtiers d’assurance ont déjà pris contact avec SVR pour savoir si les pertes d’exploitation liées au coronavirus sont indemnisables. De notre point de vue, la question n’est pas de savoir si des actions seront intentées devant les tribunaux canadiens, mais quand.
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